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Les echos / Lollitol réussi à conquérir la grande distribution

Les echos / Lollitol réussi à conquérir la grande distribution

Après avoir enchaîné les Salons professionnels et grand public, l’entreprise Enssoff, qui commercialise depuis 2019 une sucette sans sucre, a décroché un contrat de distribution avec Casino et un réseau de pharmacies.

Après un an de recherche et de développement avec des laboratoires, pas moins de cinq recettes et de packaging différents, la sucette « bonne pour les dents » Lollitol a été commercialisée en mars 2019 par l’entreprise française Enssoff. « Ma femme et moi-même donnions souvent à nos enfants des confiseries à contrecoeur. Nous avons donc étudié, avec mon associéDavid Dadouche, et sa femme dentiste, toutes les alternatives au sucre et imaginé un produit, à base de sève de bouleau, qui se travaille très bien et donne des goûts similaires au sucre, avec un indice glycémique proche de zéro  », explique Ovadia Schvarcz, qui a cofondé l’entreprise en 2011.

Pour conquérir les consommateurs, les entrepreneurs conçoivent début 2019 un site marchand basique, communiquent sur leur compte Instagram, leur page Facebook et investissent un budget de 100.000 euros dans une campagne de communication sur les réseaux sociaux et dans la presse. Ils s’exposent ensuite sur des Salons pour cerner les attentes de leurs clients et prospects. Leur objectif : être vendus prioritairement en pharmacie et parapharmacie. « Sur le Salon parisien Pharmagora en mars 2019, nous étions l’un des stands le plus visité. Cela a été un carton. L’accueil a été similaire sur le salon Pharmaffaires à Marseille », se souvient Ovadia Schvarcz. Résultat : début 2020, le produit est distribué dans 150 pharmacies en France. « Un partenariat avec un grand distributeur dans la pharmacie est en cours », confie Ovadia Schvarcz.

35.000 sucettes vendues par mois

Les entrepreneurs se rendent également sur des Salons destinés au grand public. « Nous avons été au Salon de l’enfance Kidexpo en octobre 2019, pour nous confronter au client final, voir comment les parents et les enfants nous perçoivent. Nous avons réalisé pas mal de réglages depuis. Le packaging a évolué afin que la sucette soit valorisée et qu’elle ne soit pas perçue comme une barre de complément alimentaire. Le logo du castor a été moins mis en avant », explique l’entrepreneur. La visibilité gagnée lors de ces événements et sur Internet attire l’attention de la grande distribution. En septembre 2019, la marque est approchée par le groupe Casino, qui commercialise depuis septembre 2019 les sucettes dans une cinquantaine de magasins, essentiellement parisiens. « Le test a été concluant, explique le chef d’entreprise, qui vend 35.000 sucettes par mois. Nous avons donc décidé d’imaginer une nouvelle gamme de confiseries, des sucettes cette fois-ci plates et ovales, dédiée à la grande distribution afin de ne pas concurrencer les pharmacies. »

Ancien merchandiser pour la mise en valeur des espaces de vente dans la grande distribution, Ovadia Schvarcz n’hésite pas à ouvrir son carnet d’adresses pour implanter encore un peu plus ses sucreries en grandes et moyennes surfaces. Son objectif : que sa marque soit vendue d’ici à fin 2020 dans 800 points de vente, stations-service, distributeurs automatiques, boulangeries et bureaux de tabac. « Nous sélectionnons nos partenaires, car nous ne souhaitons pas être distribués n’importe comment ! Nos produits doivent être valorisés sur des présentoirs près des caisses pour susciter des achats d’impulsion », poursuit l’entrepreneur de quarante ans.

La société souhaite également mettre au point en 2020 une nouvelle gamme de produits (bonbons, tablettes de chocolat et pâte à tartiner) et envisage d’ étendre son activité à l’international , ce qui lui permettra de trouver un relais de croissance. De 140.000 euros en 2019, la société qui emploie 4 salariés ambitionne de réaliser 700.000 euros de chiffre d’affaires en 2020 et 2,5 millions de CA en 2021. « Notre challenge est d’installer notre marque comme la référence du bonbon sain, bon pour la santé et ainsi décomplexer les parents lors de l’achat de confiseries », conclut Ovadia Schvarcz.

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